Déclaration du Fonds international pour la protection des animaux au sujet de la publication du rapport sur l’état des espèces migratrices dans le monde lors de la 14e Conférence des Parties à la Convention sur les espèces migratrices (CMS COP14) qui se tient à Samarkand, en Ouzbékistan, cette semaine. Les citations sont à attribuer à Matthew Collis, vice-président du programme Politiques internationales chez IFAW.
« Le tout premier rapport sur l’état des espèces migratrices dresse un tableau sombre de la faune migratrice mondiale. Des espèces emblématiques comme les baleines, les éléphants, les requins et les jaguars sont confrontées à un avenir précaire. Il s’agit d’espèces qui revêtent une importance incroyable pour de nombreuses cultures à travers le monde et qui fournissent des services écosystémiques essentiels à l’humanité, comme la pollinisation des plantes, la distribution des nutriments océaniques, le modelage des habitats et l’aide à la lutte contre le changement climatique. »
« Dans un monde où la nature est presque constamment assiégée, les espèces migratrices posent un défi particulièrement complexe, traversant les frontières, les océans et, dans certains cas, des hémisphères entiers, ce qui exige des gouvernements qu’ils collaborent étroitement pour lutter contre les menaces qui pèsent sur ces espèces dans l’ensemble de leur aire de répartition. »
« Ces menaces sont diverses et comprennent la destruction de leurs habitats, la surexploitation par la capture, la chasse et le commerce de ces espèces, ainsi que la pollution qui affecte leur santé et leur capacité à se reproduire. Par exemple, le rapport montre que 88 % des espèces inscrites à l’annexe I – les espèces menacées qui ont le plus besoin d’être protégées – font l’objet d’une utilisation et d’un commerce directs au niveau national et/ou international. »
« Il s’agit de défis créés par l’homme et qui ne peuvent être résolus que par l’homme. Les espèces sauvages ne connaissent pas de frontières, et il est de notre responsabilité commune de veiller à ce que ces espèces puissent suivre les chemins migratoires séculaires de leurs ancêtres, afin de préserver leurs espèces et les services écosystémiques cruciaux qu’elles fournissent à l’humanité. »
Photo : © David Hughes/Dreamstime
IFAW
Le Fonds international pour la protection des animaux est une organisation mondiale à but non lucratif qui aide les animaux et les hommes à cohabiter harmonieusement.