4000 cochons morts dans les flammes d’un élevage intensif : une association exige l’abandon total de la porcherie. Pas de reconstruction pour l’industrie de la honte !
Le 10 juillet 2025, à Saint-Didier-d’Aussiat (Ain), un incendie a entièrement détruit une porcherie industrielle de 3 850 m² appartenant à la SCEA SOGIFRA.
964 truies et 3 300 porcelets ont péri dans les flammes, dans une fin atroce, sans aucune chance de s’échapper. Des vies confinées, invisibles, et des animaux morts dans l’indifférence.
Ce drame n’est pas un accident : c’est le reflet d’un système qui maltraite le vivant
Ces cochons vivaient déjà l’enfer, entassés, enfermés, traités comme de simples marchandises. Prisonniers d’un système d’élevage intensif, ils n’étaient que des numéros, des ressources à rentabiliser. Aucun répit, aucune liberté, aucune issue.
Ils sont morts comme ils ont vécu : privés de tout. Piégés dans les flammes, sans possibilité de fuite, sans secours. Les truies, cloîtrées dans des cages si petites qu’elles ne pouvaient même pas se retourner, n’avaient aucune chance. Elles étaient condamnées dès le départ. Ce n’est pas le feu qui les a trahis, c’est un modèle d’élevage industriel qui nie toute forme de vie digne. Ce drame n’est pas un accident. C’est la conséquence directe d’un système que nous devons remettre en cause d’urgence.
Et maintenant, on parle de “reconstruction”. L’association FUTUR dit NON
L’exploitant annonce vouloir faire naître de nouveaux porcelets et faire reconstruire le bâtiment pour relancer l’activité. Nous refusons que ce lieu, marqué par une mort de masse, soit remis en service comme si de rien n’était.
Plus de 4000 cochons sont morts brûlés vifs et Christian Combe, responsable de l’exploitation, parle de chiffre d’affaire :
“On a perdu toute l’activité de naissage. 80 % de notre chiffre d’affaires sont impactés.” La Voix de l’Ain
L’association FUTUR demande l’arrêt définitif de cette exploitation et appelle les autorités à refuser tout permis de reconstruire cet élevage industriel.
Ce drame doit servir de signal d’alarme. Combien de catastrophes faudra-t-il encore pour que le changement devienne une priorité politique et sociétale ?
L’association FUTUR s’oppose fermement :
- À la reconstruction de cette porcherie industrielle
- À la cruauté systématique infligée aux animaux d’élevage
- À un modèle agro-industriel dépassé, dangereux pour les animaux, l’environnement et la santé humaine
FUTUR appelle à la mobilisation citoyenne :
- Signer notre courrier qui sera transmis à la Préfecture de l’Ain dans les plus brefs délais
- lien du courrier
- Faites entendre votre voix
Le Sanctuaire du Futur : pour adopter et changer notre regard sur les animaux dits “de ferme”
2 foyers sont dans l’Ain !
Face à la violence systémique de l’élevage industriel, l’association FUTUR construit une alternative concrète et solidaire : le Sanctuaire du Futur, un sanctuaire géant, réparti sur tout le territoire, grâce à un réseau de particuliers engagés.
Chaque foyer, chaque jardin peut devenir un refuge, un lieu de vie pour des animaux sauvés du couteau.
Ce sanctuaire décentralisé redonne une chance à ces êtres vivants, tout en transformant notre regard sur eux. En accueillant un cochon, une poule ou un mouton, on découvre des individus sensibles, uniques, dignes d’attention et de respect.
Ce projet collectif incarne une vision radicalement différente : celle d’une société qui protège au lieu d’exploiter, qui libère au lieu d’enfermer.
“Changer le regard, c’est changer le monde. Nous n’avons pas besoin de reconstruire des élevages, nous avons besoin de reconstruire notre lien au vivant” Amadeus Vg Humanimal
